Chef Frédéric SEBILLEAU

Frederic-SEBILLEAU

Crédit photo : Bernard Galéron/Germicopa

Ex-Chef LE MOULIN DE ROSMADEC*

 

Si Frédéric Sébilleau est devenu cuisinier, c’est par une suite  logique. Ses parents s’étaient installé en 1973 au moulin de Rosmadec.  “C’est comme un engrenage, on vit là et petit à petit on s’y met. C’est  une génération où les restaurateurs vivaient au dessus de leur établissement et leurs enfants logiquement prenaient leur suite. Je  n’ai pas pensé à faire autre chose si ce n’est peut-être joueur de foot  quand j’étais petit. Pour l’occuper à la cuisine, on lui confiera la confection de tarte aux  pommes dès l’âge de six ans “et puis j’ouvrais les huîtres. J’étais  très fort, je n’ai jamais fais de concours mais je crois que je  pourrais” affirme-t-il.

Tout naturellement il cuisine la pomme de terre  “parce que c’est le truc de la région. A Nice je n’en mettrais certainement  pas autant à la carte, mais ici les gens ne comprendraient pas.” Et  puis la pomme de terre permet tellement de choses. “On s’en sert  beaucoup également en éléments de décoration car c’est vraiment une  matière qui se prête à tout. Lamelles, rondelles, spirales on lui fait tout faire à la pomme de terre! Mais je n’aime pas trop les éplucher.”  Il aime particulièrement la marier avec le poisson car “elle fait bien la liaison avec la sauce qui vient en contraste.

” Pour lui, Princesse Amandine®  s’accommode plus à toutes les sauces tandis que Chérie gagne à se présenter avec sa peau, entière.Lui qui  a toujours baigné dans ce milieu n’a pas fait d’école de cuisine et il  a tourné huit ans dans les grands établissements parisiens avant de  revenir s’ancrer dans son beau moulin au cœur de Pont-Aven.